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Les conséquences de l'addiction à la cigarette sur l'économie en France

14 mars 2013

Synthèse Personnelle

liutg

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14 mars 2013

Conclusion

Aurianne

14 mars 2013

3) La lutte de l'Etat contre la consommation de tabac

Partie Aurianne

14 mars 2013

Bibliographie

14 mars 2013

2) Les maladies et dégâts sur la santé de l'addiction à la cigarette

Il est prouvé que la cigarette nuit à un nombre important d'organes du corps humains, et serait à l'origine d'une vingtaine de maladies et de troubles de la santé.

Dans le cas des cancers,le tabagisme est en cause dans 90% des cas de cancers du poumon, il est aussi responsable de cancers de la vessie, du col de l’utérus, du rein, du pancréas, de l'estomac, de l’œsophage, du larynx, de la bouche et de la gorge.

De nombreuses maladies cardiaques et cas d'avc (accidents vasculaires cérébraux) sont causés par la consommation de tabac. En effet, la fumée qui passe dans le sang entraîne des plaques dans les artères, ce qui accroît la demande en oxygène mais en réduit l'approvisionnement. De plus, elle fait grimper la tension artérielle et force le cœur à hausser sa fréquence de battement.

La cigarette dégrade l'intensité respiratoire et la capacité, le volume d'air maximal des poumons . De plus, le monoxyde de carbone bloque, dans les petits vaisseaux des parois alvéolaires pulmonaires, le lien entre l'oxygène et les globules rouges, ce qui a pour conséquence de freiner l'apport d'oxygène dans le sang. Le grand fumeur reçoit jusqu'à 15% d'oxygène en moins. Les organes et les tissus des fumeurs et des fumeuses sont en permanence sous-alimentés en oxygène, élément indispensable au métabolisme de la respiration.

Poumons de fumeur à gauche, et sains à droite :

 

 

imagesCAZVGW26

 

Les vaisseaux sanguins apportant moins d'oxygènes aux organes, la peau n'est pas épargnée et se dégrade donc plus vite chez un fumeur chronique, elle vieillit.

Chez l'homme, le tabagisme provoque l'impuissance et une baisse de la densité de spermatozoïdes dans le sperme.

Grossesse :
Pendant la grossesse, la femme, par le cordon ombilical, entretient une relation privilégiée avec le fétus, au niveau sanguin notamment. D'une certaine façon, le futur bébé est donc victime de tabagisme passif et la fumée qui se propage dans les vaisseaux sanguins de la mère, se propage également chez l'enfant à naître. La cigarette entraîne donc de nombreuses complications pendant la période de gestation, et les possibilités de fausse-couche ou d'accouchement douloureux sont accrues. A noter que le tabagisme baisse aussi la fertilité chez la femme, mais aussi chez l'homme.

Chez certains fumeurs, on a remarqué une baisse de la densité osseuse, on pourrait donc en déduire une probabilité d'exposition pour le fumeur au risque de fracture plus importante.

Une baisse de la vue, de l'odorat, de l'ouïe et du goût sont aussi à déplorer chez certains fumeurs.

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14 mars 2013

1) Le prix du paquet de cigarettes

En voyant les dommages causés sur la santé par consommation de tabac, on pourrait se demander pourquoi l’Etat n’en interdit simplement pas la commercialisation, de la même manière que pour toute autre drogue. Au début de sa mise sur le marché, les consommateurs n’étaient pas au courant de sa nocivité et le tabac s’est révélé être un marché très lucratif pour l’Etat, qui gagne beaucoup d’argent grâces aux taxes qu’il a mis en place avec le temps.

affich

L’Etat est le premier acteur à percevoir les bénéfices engendrés la vente de paquets de cigarettes. En effet, il touche 80% des taxes par produit du tabac. En 2009, les douanes ont perçu 9.84 milliards d’euros, soit environ 250 millions d’euros de plus qu’en 2008. La TVA (Taxe sur la Valeur Ajoutée) a quant à elle rapporte plus de 3 milliards d’euros. Ces gains sont redistribués à plusieurs occasions :

-          3.7 milliards compensent le financement de l’assurance maladie, mais le « Trou de la Sécurité Sociale » reste encore très important et ces taxes insuffisantes. La hausse de 6% de 2012 permettra des recettes supplémentaires de 600 millions d’euros.

-          3.6 milliards sont destinés à compenser les charges de caisses d’assurance maladie, ainsi que les charges de prévoyance et/ou de retraite.

-          1.6 milliards d’euros est destiné à la caisse centrale de la Mutualité sociale agricole, qui est la Sécurité Sociale des populations agricoles.

-          Enfin, 389 millions d’euros seront utilisés par l’Etat pour financer les exonérations de cotisations sociales de 2009.

La Sécurité sociale est un organisme public dont le rôle est d’assurer la sécurité matérielle des familles. Elle est constituée de quatre branches, l’une d’elle est la branche maladie, dont la fonction est d’assister financièrement les personnes qui souffrent de maladies ou ayant une invalidité… Le tabagisme est l’un des facteurs principaux du déficit de cette branche.  Les coûts du tabac sont multiples et de nature diverse : en effet, malgré toutes les taxes mises en place, le tabac ne « rapporte » pas à l’Etat, et les retraites non versée du fait de la mort des personnes fumeuses, cela ne reste pas suffisant comparé à ce que les dommages causés par le tabagisme coûtent à l’Etat.

 

Le cigarettier (fabriquant de cigarettes, à ne pas confondre avec le buraliste) touche 12% des taxes. En France, quatre fabricants de cigarettes se partagent le marché : Imperial Tobacco, Philip Morris, British American Tobacco et Japan Tobacco. Par exemple, la société Philip Morris France a eu un chiffre d’affaire de 786 510 643 € en 2011 par la vente de tabac.

Evolution des profits d’un cigarettier (Altadis) par rapport au CAC40 :

Evolution produit d'un cigarettier(Boursorama) 

Une partie du prix du tabac est aussi destinée au débitant,  qui touche 8% sur le prix de vente d’un paquet. L’augmentation du prix du tabac entraine alors une augmentation de ce que touche le buraliste, qui travaille au pourcentage. On aura tendance à penser que toutes les hausses de prix du tabac a des répercussions négatives sur le revenu d’un buraliste, mais pour que celles-ci aient un impact important sur la consommation, il faut que l’augmentation soit supérieure à 10%. Un paquet de cigarettes qui coûte 6.20 euros est au final facturé 5.75 euros au débitant.

 

Décomposition du prix de vente public d’un paquet de cigarettes :

 

 

  

Structure de prix

Taux

Exemple (en euros)

Prix de vente au détail (pour un paquet de 20 cigarettes)

 

6.2

Remise brute allouée au débitant

8.54% du prix de vente au détail pour les autres produits du tabac

0.52

Droit de consommation

64.25%

3.98

Qui se décompose en :

- une part proportionnelle au prix de vente au détail

- une part spécifique en euros pour 1000 cigarettes

 

54.57%

 

27.58 euros

 

3.38

 

0.55

TVA

16.388% du prix de vente au détail

1.01

Charge fiscale totale

 

4.94

Soit par rapport au prix de vente total

 

79.67%

 Source : DGDDI

 

14 mars 2013

II. Titre ?

ujhsdg

14 mars 2013

1) Le cerveau, générateur de l'addiction

Définition selon la COROMA

L'addiction  se caractérise par un besoin irrépressible de consommer la substance en dépit des conséquences négatives sur la santé mais aussi la vie sociale de l’individu.Attention : dépendance et addiction diffèrent, la dépendance étant, toujours selon la COROMA, le fait de consommer une substance non pas pour ressentir ses effets mais pour éviter de ressentir la sensation de manque.

 Les neurones qui composent le cerveau communiquent de la façon suivante :

Ils sont parcourus d'une énergie électrique d'une certaine fréquence, avant de la traduire en message chimique émis par la synapse située au bout du neurone, ces neurotransmetteurs sont ensuite captés par les récepteurs du neurone suivant qui transmettra à son tour l'information.

 

Une synapse:

 

Oscar 1

 

 

La consommation de nicotine, responsable de l'addiction à la cigarette :

Elle passe par la bouche, le nez puis les poumons pour se répandre dans tout le corps.  Une fois arrivée au cerveau, elle joue le rôle de l’acétylcholine, un neurotransmetteur déjà existant jouant un rôle dans la concentration, la sensation de bonne humeur et les phases d'éveil et de sommeil, et se fixe sur ses récepteurs (d'ailleurs appelés récepteurs nicotiniques). La nicotine a en plus une résistance aux enzymes dégradant l'acétylcholine avec le temps, les effets sont donc plus marqués. Elle active également des neurones qui eux-même activent des neurones produisant de la dopamine, désactivant au passage les neurones qui freinent la production de cette molécule. Une sensation d'excitation est donc ressentie.Lors d'une consommation prolongée, les récepteurs concernés, réagissant à ce flux irrégulier d'arrivée de nicotine, vont se multiplier par une activité génétique nouvelle (facteurs de transcription).Lorsque l'on arrête de fumer, ces nouveaux récepteurs n'ont plus d'activité, d'où l'effet de manque.

De plus, on a découvert un autre mécanisme qui entraîne une consommation croissante de substances psychoactives (comme la nicotine).Une des nombreuses facettes du fonctionnement du cerveau est son système dit de récompense et d'apprentissage : si quelque chose de positif et d'inattendu arrive, des neurotransmetteurs, tels que la dopamine, vont être libérés (récompense) et produire une sensation positive (apprentissage) qui va inciter l'individu a recommencé cette expérience.

Mais des recherches montrent que si cette expérience est répétée, les neurones dopaminergiques, recevant la dopamine, sont sur-stimulés et le cerveau réagit en plaçant les récepteurs à la dopamine à l'intérieur des neurones. Les signaux d'apprentissage sont ainsi moins bien reçus et incitent le consommateur a augmenté sa consommation pour ressentir les mêmes effets que lors de la première fois. Ce processus est nommé "processus d’opposition aux drogues" (Koob et Le Moal, 2008 ; Solomon et Corbit, 1974). Il incite donc à augmenter sa consommation de nicotine.

 

Oscar 1

 

 

14 mars 2013

2) La consommation de tabac

En 2004, les français consacraient 1,7% de leur budget à l’achat de tabac. Bien que cette part soit élevée, celle-ci reste en dessous de la moyenne de l’Europe de 20, qui est de 2%. Le prix du tabac est plus élevé en France, mais sa consommation reste plus faible.

Mais ce chiffre n’est pas constant : en effet, entre 1960 et 2005, l’achat de tabac a augmenté d’un pourcent. On distingue trois périodes d’évolution de ce chiffre différentes :

-          « l’avant loi Veil » : entre 1960 et 1975, la consommation de tabac augmentait de 3,8% par ans,  favorisés par un prix relatif du tabac qui diminuait par rapport à l’ensemble des prix de la dépense de consommation des ménages.

-          « l’entre loi Veil et loi Evin » : le 17 janvier 1975, la loi Veil est adoptée, elle consiste à mettre en place l’interruption volontaire de grossesse. Cette loi fut un facteur de l’augmentation de 25% de la consommation entre jusqu’en 1991.

-          « l’après loi Evin » : la loi Evin a été promulguée le 10 janvier 1991, elle interdit de fumer dans les lieux à usages collectifs et dans les lieux de transports, et limite le droit à la publicité pour les boissons alcoolisées, ce qui a fait baissé de 40% les achats de tabac entre 1991 et 2005.

Entre 1991 (année de mis en vigueur de la loi Evin) et 2005, le prix des paquets de cigarettes a été multiplié par trois, soit une hausse de de 5,7% par ans en moyenne des achats à prix courants et une part croissante dans le budget alimentaire, même si une baisse de 3,4% des achats en volume de 3,4% par ans est relevée.

 En France, en moyenne 30% de la population de plus de 15 ans fume, quelque que soit la région, que ce soit en ville ou en province. Ce chiffre comprend 25% de fumeurs quotidiens et 5% de fumeurs occasionnels (lors de soirées chez des amis, d’évènements spéciaux, etc.). Cet usage fréquent de tabac est particulièrement présent avant 39 ans et diminue avec l’âge, les hommes fumant plus longuement et fréquemment que les femmes, qui sont moins nombreuses à fumer (19,9% contre 31,8%), sûrement à cause de facteurs tels que leur grossesse, et s’occuper de leurs enfants en leur donnant le bon exemple. En effet, les fumeurs réguliers consommeraient 2 cigarettes de plus que les fumeuses régulières.

 

 

Femmes

Fumeuses quotidiennes

Fumeuses occasionnelles

Non-Fumeuses

Ex-fumeuses

15-17 ans

13,7

8,3

75,6

2,4

18-24 ans

25,8

7,1

60,0

7.1

25-29 ans

20,8

5,7

58,5

15,0

30-39 ans

36

5,3

45,1

13,6

40-54 ans

21,5

3,9

68,2

6,4

55-75 ans

5,4

2,6

89,6

2,4

Total

19,9

4,7

68,3

7,2

 

Hommes

Fumeurs quotidiens

Fumeurs occasionnels

Non-fumeurs

Ex-fumeurs

15-17 ans

21,3

4,5

74,3

18-24 ans

42,4

564,7

48,6

4,2

25-29 ans

39,9

5,3

45,9

9,0

30-39 ans

40,6

5,8

37,6

16,0

40-54 ans

33,8

5,7

33,3

27,2

55-75 ans

15

1,0

44,4

39,7

Total

31,8

4,4

42,7

21.1

 

 

Chez les 16-25 ans, le tabagisme touche environ 40% de la population. La plus grande partie des adultes, fumeurs à long terme, ont commencé à fumer dès l’adolescence, et en ayant fument leur première cigarette à l’entrée au collège, vers 11-12 ans. En France, 26.3% des jeunes de 15 ans qui fument sont des fumeurs réguliers, ce chiffre est très alarmant, d’autant plus que la moitié de ces adolescents n’arrêtera pas de fumer et qu’un quart de ces fumeurs à long terme décèdera de son tabagisme.

De plus, il est particulièrement facile en France pour un mineur de se procurer des cigarettes : 74% des buralistes acceptent de vendre des paquets de cigarettes à un jeune de moins de 16 ans. Selon une enquête du CNCT, 61% des jeunes de 12 ans et 87% des jeunes de 15 ans ont pu acheter sans restriction du tabac. On observe donc que la « prévalence du tabagisme » chez les jeunes est inefficace.  En effet, le 24 juillet 2003, une loi interdisant la vente de tabac aux mineurs de moins de moins de 16 ans a été adoptée. En cas de non-respect de cette loi, le buraliste était passible de 150 euros d’amende, mais, selon l’expérience d’autres pays, pour que cette loi participe à faire baisser le tabagisme chez les jeunes, son taux d’application devrait être supérieur à 90%. Malheureusement, seul 25% des buralistes appliquaient cette loi, qui n’a donc pas eu d’impact sur le tabagisme chez les jeunes.

En 2009, cette loi a été étendue aux mineurs de moins de 18 ans. La lutte menée en France contre le tabagisme ont tout de même permis de de faire baisser de 33%  la consommation de tabac des jeunes de 17 ans en 2005 et de 28.9% en 2009.  Mais les investissements de l’Etat restent insuffisants face à cette situation : la consommation de cigarettes des mineurs de 13 à 15 ans équivaut à quatre fois le montant investi pour lutter globalement contre le tabagisme en 2008.

14 mars 2013

I. L'addiction au tabac et ses méfaits

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Les conséquences de l'addiction à la cigarette sur l'économie en France
  • Ce blog est la production finale du TPE d’Oscar COSSERAT, Aurianne NOBLE et Alexandra PASCOT. Matières choisies : Economie et Sciences Sujet : le tabac Problématique : Quelles sont les conséquences de l'addiction au tabac sur l'économie en France ?
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